Le financement aïe aïe aïe !

Pas si facile ! Il y a eu d'abord l'époque magique... les heures fastes et insouciantes où même les banquiers étaient convaincus et partants... sur le papier ! Où ils se bousculaient (presque) pour tendre leur carte et inviter à se revoir... Le temps béni de la BGE et le couronnement de la fin du stage... Puis est venue l'heure grave de concrétiser la chose. Et là, changement de décor et changement d'ambiance... Pas la même ville, plus les mêmes personnes... Pourtant le premier avertissement avait déjà été donné avec la participation infructueuse au concours de créateur de la pépinière d'entreprise... Les tuiles se sont ensuite multipliées... Refus du prêt d'honneur de la plate-forme Initiative locale, pourtant réputée pour favoriser les créateurs... J'avoue avoir frôlé un instant la paranoïa : ce territoire ne m'aimerait-il pas ? Ne veut-il donc pas de moi ? C'était si facile de convaincre jusque là, de transmettre la flamme, et puis d'un seul coup, tout part en vrille... Tableau de financement à revoir, apport personnel insuffisant... Dossier égaré sur un bureau puis entre deux bureaux... Des interlocuteurs sceptiques, incrédules... Le temps qui s'écoule... L'impatience grandit... Et puis bon, au final, j'ai trouvé LE banquier. Sympathique, disponible, efficace, bon conseiller. Merci la Caisse d'Epargne, merci M. Maillard ! Un banquier et un prêt de 10 000 euros. A la clé en plus, un prêt Nacre de 4000 euros, dernière formule du gouvernement pour aider les créateurs d'entreprise. Bon, re-dossier à remplir, re-formalités avec cette fois Inseraction 62, mais si tout s'est déroulé lentement, aucun obstacle ne s'est dressé... Et en prime un PCE de 5000 euros. Ouf, cela va mieux !